dimanche 2 août 2009

Bacon

Bacon

Qui est-ce ?
Francis Bacon (1909-1992), est peintre britannique d’origine irlandaise et portraitiste. Il a fait évoluer la représentation de la figure humaine au xxe siècle. Il réalise aussi des estampes, lithographies et gravures. Son oeuvre est violente, torturée. Ses tableaux exaltent la chair, les corps promis à la décomposition : un monde clos et étouffant. Francis Bacon utilise la couleur par mouvements violents mais joue sur des effets: les flous, les épaisseurs, les lames verticales.

Débuts
Peintre autodidacte, il découvre à Berlin les œuvres de George Grosz, Otto Dix et Max Beckmann ; à Paris celles de Pablo Picasso, Nicolas Poussin, Luis Buñuel. Il peint ses premières toiles sous l’ influence du surréalisme et de Picasso.
Dès les années 1930, il se consacre à la peinture à l’huile (paysages : Intérieur d'une pièce, 1935 ;Rideau, 1932). En 1933, il commence la série Crucifixion. En 1937, expose à « jeunes peintres anglais ».

Entrée
Trois études de figures au pied d'une crucifixion » 1945 Peinture 1946

1945 marque son entrée officielle dans la peinture :« Trois études de figures au pied d'une crucifixion » pour une exposition à la Tate Gallery. Après la Seconde Guerre, ce tableau d'une violence expressive choque . A la fin de la guerre, il détruit un grand nombre de ses œuvres. Il expose "Figures dans un paysage" et "Figure Study II" à la Redfern et Lefevre Galleries révoltes surtout pour Peinture 1946.

Des années 50-60 et le pape
Il finit en 1949 la série de 6 chefs (dernier : apparaît la tête du pape criant) et Étude du corps humain.
Fasciné par les portraits, Francis réalise dans les années 50 la série des Études d'après le portrait du pape Innocent X de Vélasquez : image dépourvue de sa puissance sociale. En 1950 a lieu sa première exposition personnelle à Monte-Carlo. En 1954, il représente la Grande-Bretagne pour la Biennale de Venise et participe à la Documenta de Kassel en 1959. Il peint Sphinx 3, 1954 ; Portrait d'un cardinal, 1955…


Étude du pape rouge, 1962/Head VI, 1949/ 2 oeuvres de la série des Études d'après le portrait du pape Innocent X de Vélasquez

Il est influencé par Vincent Van Gogh lui inspirant une série de portraits (Study for a Portrait of Van Gogh, 1957 ; Study for Landscape After Van Gogh, 1957 ; Van Gogh in a Landscape, 1957 ; Van Gogh going to Work, 1957).

Années 60-70
En 1962, a lieu rétrospective à la Tate Gallery puis dans les grandes villes (Chicago, Turin, Amsterdam, New York). Il rencontre en 1964 George Dyer (Portrait of George Dyer Talking, 1966 ; George Dyer regardant un cordon, Etude de George Dyer dans un miroir , Deux études de George Dyer avec chien...).

Étude de Georges Dryer, 1970 triptyque 1976

En 1968, la Marborough Gallery présente ses tableaux. Dans les années 1970, Bacon peint des portraits de ses proches : Michel Leiris (1976), Peter Beard et John Edwards. En octobre 1971, il a une grande rétrospective au Grand Palais de Paris. A la suite de la mort de Dyer (1972), il peint une série de triptyques et de nombreux autoportraits. Bacon peint alors de plus en plus d'autoportraits ayant pour modèles des clichés mais aussi des portraits de photomatons. En 1977, l’exposition à la Galerie Claude Bernard de Paris est un succès. Il peint Personnage au lavabo, 1976 ; Personnage dormant, 1974 ; Jet d'eau, 1979.

Personnage en mouvement, 1985/ Michel Leiris (1976) /Personnage dans une porte ouverte, 1990/ Jet d'eau, 1979

Dernières années
Il peint des personnages : Personnage en mouvement, 1985 ; Personnage dans une porte ouverte, 1990. Plusieurs grandes expositions se succèdent (Tokyo, Stuttgart et Berlin et New-York…) dans les années 80. En 1991, a lieu une exposition à la Tate Gallery. L'artiste meurt en 1992.

une de mes sources: wikipédia

samedi 1 août 2009

Arman

Arman

Qui est-ce ? Arman (1928-2005) est peintre et sculpteur franco-américain. Son utilisation d’objets réels dans ses œuvres fonde une des démarches des membres du Nouveau Réalisme. Durant sa vie d’artiste, il a beaucoup utilisé les instruments de musique

Histoire
De 1946 à 1949, il étudie à l’École des arts décoratifs de Nice. Armand Fernandez choisit la terre, matière dans laquelle s’ancrera son œuvre. En 1949, Armand entre au département d’Art et d’archéologie orientale de l’école du Louvre. En 1950 avec Claude Pascal (rencontré en 1947) et Yves Klein, il fonde le groupe Triangle qui préfigure le Nouveau Réalisme. Influencé par Kurt Schwitters et Jackson Pollock, Armand délaisse en 1954 la peinture expressionniste et matiériste : en 1956 une série de Cachets par estampage de lettres en caoutchouc. Il présente des séries d’Allures d’objet (des traces encrées ou peintes d’objets divers). En 1956, Armand présente sa première exposition personnelle, à la Galerie du Haut Pavé, à Paris.

The Day After(meubles calcinés) Les Poubelles Cachets 1957 Colere du Mondoline 1961

Les objets sont mis en scène à travers les Accumulations marquant l’abandon des techniques picturales et l’accumulation d’objets : les Poubelles (accumulation d’ordures ménagères, 1970), les Colères (objets brisés et déstructurés, 1961), Coupe de Violon/ 1961, les Inclusions (objets inclus dans divers matériaux, 1962), les Robots-Portaits (1961), les Combustions (objets brûlés, 1963), puis dans le béton (1974), Conscious Vandalism (1975), The Day After (1984), Transculptures (1987), Dirty Paintings (1988), Shooting Colors (1989), Atlantis (1990), Les Interactives (1996).


Arman traite ensuite ses assemblages d’une manière plus formelle, par la répétition d’objets identiques  structures all over particulièrement denses et entièrement couvrantes. En 1960, il expose le Plein (en réponse au Vide d’Yves Klein) dans la galerie Iris Clert :en guise d’invitation, une boîte de conserve avec des mégots, des tickets et l’annonce de l’exposition. Deux jours plus tard, sous la critique d’art Pierre Restany, il co-fonde avec Yves Klein, Raymond Hains, Jacques Villeglé, Jean Tinguely et François Dufrêne, le collectif des Nouveaux Réalistes. Ensemble, ils reviennent au moyen de l’appropriation et du maniement d’objets de consommation et de rebut.

Long Term Parking Accumulations Renault en 1969 fragmentations 2000

En octobre 1961, Arman participe à l’exposition « l’Art de l’Assemblage » à New York et y rencontre Andy Warhol et Marcel Duchamp. Chopin’s Waterloo réalisé pour l’exposition à la galerie Saqqarah de Gstaad en 1962 montre sa rage pour l’univers musical. En 1967, il collabore avec Renault (Art-Industrie, Accumulations Renault en 1969). Il présente en 1970 une exposition Slicing ou l’Amérique coupée en deux dénonçant la ségrégation raciale. Il préserve la radicalité dans certaines œuvres : Long Term Parking, accumulation de 60 carcasses d’automobiles coulées dans du béton (1982). Il inaugure la série Coupe (années 1986 statues et objets délicatement découpées) et la série Fragmentations (années 1998/entre l’accumulation et la coupe) puis en 2001 la sculpture interactive (sculpture en bronze à partir d’un modèle vivant). Ses sculptures en bronze sont des icônes de l'art occidental (Vénus de Milo, Hercule Farnèse, etc.), tronçonnées et ressoudées dans un désordre fouillé. À partir des années 1990, Arman revient à la peinture : hommage à Vincent Van Gogh (variations sur la Nuit étoilée).

Arman participe à la Documenta de Kassel (1968, 1987), à la biennale de Venise (1968, 1976) et à la première biennale de Lyon (1991) et à une rétrospective parisienne en 1998, au Jeu de Paume (la seule).

Les Gourmandes "L'heure de tous" Espoir de Paix Consigne de vie

Il répond à des commandes (œuvres monumentales) : en 1984 "à la République" accumulation de drapeaux en marbre (une commande de l'état); en 1985 Rostropovitch's Tower tour avec des coupes de violoncelles en bronze; en 1985 accumulation d'horloges "L'heure de tous" et de bagages "Consigne à vie" (place à la Gare Saint Lazare de Paris); en 1992 Les Gourmandes" accumulation de fourchettes géantes en bronze à Roanne; en 1995 "Espoir de Paix" accumulation de vrais chars et tanks dans une pyramide de béton; en 1999 "La Rampante" accumulation de voitures Ferrari en bronze rouge coupées et superposées (circuit autodromo Enzo e Dino Ferrari en Italie). Il fait une rétrospective au musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de Nice en 2001. Il meurt en 2005

une des sources: wikipédia

Alechinsky

Alechinsky

Qui est-ce ?
Alechinsky, Pierre (1927- ) est un peintre belge. Son œuvre mêle graphismes sinueux, écriture et couleurs réunissant expressionnisme et surréalisme.


Il a exploré diverses techniques: eaux-fortes (Le Test du titre, série d’eaux-fortes), lithos avec des couleurs, gravures avec estampages du mobilier, aquatintes en couleurs …


Débuts :
Pierre étudie à l'École nationale supérieure d'Architecture et des Arts visuels de La Cambre à Bruxelles de 1944 à 1948. Il se lie avec le critique d'art Jacques Putman. Influencé par le poète Henri Michaux, le peintre Jean Dubuffet et les surréalistes, Gaston Bachelard et Sigmund Freud, il rejoint la Jeune Peinture belge en 1945 et se lie avec Pol Bury en 1947.


Mouvement Cobra :
Il fonde avec Olivier Strebelle les Ateliers du Marais. Après sa rencontre avec le poète Christian Dotremont, fondateur de CoBrA (créé en 1948 pour un art provocant et audacieux), il y adhère en 1949 et peint Gymnastique matinale (gouache de ses débuts).

Il participe à la «Première exposition internationale Cobra» au Stedelijk Museum d'Amsterdam et «Deuxième exposition internationale d'art expérimental Cobra» au palais des beaux-arts de Liège (1951).


Les hautes herbes 1951 Gymnastique matinale1949 Les grands transparents 1958

Il peint beaucoup d’huiles sur toiles : Les hautes herbes 1951, Hommage à Ensor 1956, Les grands transparents 1958.

L’après Cobra :
Après la dissolution de Cobra (1951), Alechinsky côtoie les surréalistes à Paris, s’initie à la calligraphie avec des maîtres japonais (Au pays de l’encre, 1959) à Bougival et à l'estampe (gravure) à l'Atelier 17 dirigé par Stanley Hayter. Fasciné, il fait des voyages en Extrême-Orient et des films: "La nuit (1952) "Calligraphie japonaise" (1955-58). Dès 1952, il se lie avec Alberto Giacometti, Bram van Velde, Victor Brauner. Et son premier grand tableau est : La fourmilière, 1955 mais d’autres suivirent : Les grands transparents, 1959 (allusion à André Breton) et Alice grandit, 1961 (allusion à Lewis Carrol). Il fait des expositions : à la galerie Nina Dausset à Paris- au Palais des beaux-arts de Bruxelles(1955) - à l'Institute of Contemporary Arts de Londres(1958)- la biennale de Venise (1960)- Xe Exposition internationale du Surréalisme « L'Écart Absolu »…

TECHNIQUES, MATÉRIAUX, POÉSIE
Morsures



La série d’eaux-fortes Morsures de 1962 (procédé à l’essence de lavande) et la série de dessins de 1968 Sources d’information sont l’aboutissement d’études: Pelures d’orange, germes, Racines (1952), coquilles et cailloux …

En 1965, Alechinsky découvre New York et la peinture acrylique avec Walasse Ting (Central Park 1965, première acrylique entouré de « remarques marginales) donc il abandonne la peinture à l’huile pour ce matériau fluide et l’encre : Commissions et colloques 1995-2007.

Ainsi, des vignettes à l’encre noire encadrent le centre du tableau, développent le thème: c’est la peinture « à remarques marginales » ("Astre et désastre"1969, “La Jeune Fille et la Mort” 1966-1967). On y trouve les entrelacs et les arabesques: Sous le feu, 1967.




Central Park 1965 Sous le feu, 1967 la série Terrils Volcan ensorcelé, 1974

Alechinsky travaille sur divers supports : facture, papier marouflé, manuscrit, carte routière (Sous scellé, 1978 aquarelle sur pli postal de 1829_ New Delhi surplombée 1981-1982 encre sur carte de navigation). Il pratique aussi la lithographie (série des Vulcanologies, 1970). Son thème devient le monticule : la série Terrils Ecrivain (Lettre suit, 1992 ; le Jardin fragile, 1995 ; Deux Pinceaux dans le sable, 1996 Titres et pains perdus, 1965 ; Baluchon et ricochets, 1994) il illustre aussi des ouvrages de: Yves Bonnefoy, Michel Butor, le Traité des excitants modernes d'Honoré de Balzac en 1989...Il a de nombreux achats (décors pour le ministère de la Culture et pour l’Assemblée nationale).

Sous scellé, 1978 Portée circulaire, 1990-1997 New Delhi surplombée 1981-1982

Alechinsky devient professeur à l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris de 1983 à 1987.
Dans les années 80, le disque le cercle les cercles concentriques deviennent tendance : Portée circulaire, 1990-1997, acrylique et encre sur papier marouflé. Plusieurs importantes rétrospectives lui sont consacrées : au musée de la Marine en 1992, au Musée du Jeu de Paume en 1998 à Paris, au Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou, Paris en 2004.


une des sources: wikipédia